Annexe B - LISTE DE CONTRÔLE DES DOCUMENTS PAQ

Cette section contient des listes de contrôle simplifiées qui permettront à Transports Canada et à l’exploitant aérien d’élaborer et d’examiner les documents PAQ exigés. Sous réserve de l’autorisation de Transports Canada, d’autres configurations de document peuvent être utilisées. Si un exploitant adopte une configuration différente de celle que nous proposons ici, il doit fournir des indications claires et précises, dans le (ou les) document(s) utile(s), sur l’emplacement de chacun des sujets de ces documents.

Dépôt de demande/Administration

(Phase I, Étape 1)

Le but du document Demande et administration est de fixer la méthodologie du candidat concernant l’élaboration d’un PAQ pour l’ensemble ou une partie de ses flottes, ainsi que pour les instructeurs et évaluateurs. La demande est présentée une fois, et mise à jour sous forme d’informations dans les changements apportés au document (ex. : un changement au calendrier de transition, l’ajout d’un nouveau type d’aéronef, etc.). Pour formuler l’intention du candidat et sa conception de l’élaboration d’un PAQ, la demande devrait traiter à fond les sujets composant la liste suivante.

  1. Énoncé d’intention
     

    Cette section de la demande devrait traiter les sujets suivants : 
     
    1. L’intention du candidat d’élaborer, de mettre en œuvre et d’exploiter un PAQ. 
       
    2. La notion, l’approche et la méthodologie générales d’élaboration du PAQ (méthodes et procédures spécifiques de chaque étape). 
       
    3. Le concept, l’approche et la méthodologie générale appliquée à la mise en œuvre du PAQ. 
       
    4. De quelle manière et dans quelle mesure le PAQ est sensé différer d’un programme de formation traditionnel. 
       
    5. Comment le PAQ sera exploité et géré. 
       
    6. Comment la CRM sera intégrée et évaluée. 
       
    7. Comment les concepts de LOS seront intégrés à l’évaluation et à la formation. 
       
    8. Comment des niveaux existants de rendement et de sécurité seront observés ou dépassés. 
       
  2. Organisation du personnel de l’exploitant 
     

    L’importance de l’organisation de l’exploitant et la somme d’efforts exigée par l’élaboration de son PAQ détermineront le nombre d’heures-personnes exigé. Le personnel du PAQ peut se composer d’effectifs déjà présents dans l’organisation ou gérés par une entreprise privée. Ces personnels peuvent être utilisés pour élaborer un PAQ tandis qu’ils assument leurs fonctions courantes. En règle générale, le personnel et les compétences des employés d’un PAQ devraient être les suivants :
      
    1. Coordonnateur PAQ : Gestionnaire ou surveillant qui représente l’autorité centrale de la compagnie pour l’élaboration de son PAQ. Cette personne n’est pas seulement chargée de diriger le programme, elle sert aussi de contact principal avec Transports Canada et toute autre organisation externe qui peut influer sur le PAQ de l’exploitant. L’expérience a montré que ce poste devrait être occupé par une personne qui comprend bien les tâches requises et les exigences relevant du PAQ en matière de formation. 
       
    2. Experts en la matière (EM) : Employés ordinaires et spécialistes diversement qualifiés, qui représentent assez bien le groupe de professionnels visé par le PAQ. Ces personnes doivent travailler en liaison avec le personnel de soutien opérationnel. 
       
    3. Concepteurs de documents et de cursus : Employés qui travaillent en rapport avec le coordonnateur du PAQ et les EM en vue d’élaborer les documents nécessaires concernant le processus PAQ, les cursus et le rôle des instructeurs et des évaluateurs. 
       
    4. Gestionnaires de documents : Employé chargé d’assurer le contrôle des documents PAQ et leur conformité aux conditions d’approbation de Transports Canada. 
       
    5. Informaticien/gestionnaire de base de données : Employé chargé d’élaborer et de gérer la saisie des données de rendement et de compétence et le système d’analyse. En outre, cette personne peut être utilisée pour s’occuper d’autres sujets informatiques liés à la facilitation d’un PAQ, tels que l’examen de documents électroniques. 
       
  3. Procédures de documentation

    La gestion prudente d’un PAQ dépend d’un système de documentation structuré, coordonné et bien géré.

    La demande doit expliquer la structure de la documentation sur le PAQ proposée par l’exploitant; comment seront traités les changements prévus à ces documents; et comment cette documentation sera reliée à celle du programme de formation traditionnel actuellement appliqué par l’exploitant. 
     
  4. Exigences en matière de rapports
     

    Le candidat doit discuter ses responsabilités pour ce qui est de fournir, à la demande de Transports Canada, des données de rendement et de compétence aux fins d’inspection et de vérification. En outre, le candidat doit également discuter la nécessité de présenter un rapport annuel à Transports Canada. Enfin, l’exploitant doit discuter sa responsabilité pour ce qui est de répondre aux demandes de Transports Canada concernant les informations pouvant échapper aux exigences de l’inspection et de la vérification ou à celles des rapports annuels. 
     
  5. Base de référence de la configuration et du rendement d’un aéronef
     

    Pour chaque type, modèle et série d’aéronef (ou de ses variantes), les informations suivantes doivent être fournies : 
     
    1. Sommaire descriptif général de chaque aéronef. 
       
    2. Recommandations de formation et de qualification figurant dans les normes. 
       
    3. Manuel de formation de l’équipage de conduite (FCTM). 
       
    4. Manuel d’exploitation de l’équipage de conduite ou FCOM (indiqué par titre). 
       
  6. Description de l’environnement d’exploitation 
     

    Les candidats devraient expliquer leur environnement d’exploitation, y compris l’ensemble des facteurs environnementaux d’ordre physique qu’il faut s’attendre à rencontrer. Ces facteurs sont d’une grande importance pour l’élaboration de scénarios de LOS, et servent d’objectifs de compétence significatifs. Les facteurs environnementaux comprennent : 
     
    1. Les conditions météorologiques normales et extrêmes (ex. : conditions extrêmes minimales prévues). 
       
    2. Utilisation des équipements dans les conditions normales, anormales et d’urgence. 
       
  7. Données démographiques sur les stagiaires 
     

    Les données démographiques feront partie des données complémentaires. Ces données devraient être mises à jour en fonction des changements démographiques. Elles peuvent être présentées sous forme de tableau et doivent comprendre les éléments suivants : 
     
    1. Données sommaires générales sur l’expérience et le niveau d’entrée du stagiaire, par type, modèle et série d’aéronef (ou de ses variantes). Les conditions d’entrée prévues pour les instructeurs et les évaluateurs au sol et en vol devraient être énoncées; ex. : expérience de travail antérieure au service de l’exploitant aérien. À l’égard de leur expérience antérieure, les stagiaires devraient être considérés comme formant un groupe (c.-à-d. avec un niveau d’expérience élevé, faible et moyen).

      NOTA : Il peut être souhaitable de créer des modules de cursus pour deux ou plusieurs groupes de stagiaires au niveau d’entrée dans le cas d’une qualification de tâche unique.
       
    2. Les besoins actuels et prévus concernant le remplacement des membres d’équipage par rôle professionnel devraient être indiqués. 
       
  8. Documents régissant les opérations de l’exploitant 
     

    Une liste des références principales de l’exploitant qui régissent ses opérations (ex. : MEC, AOM, etc.). 
     
  9. Description de l’équipement de formation 
     

    Ce document devrait énumérer l’équipement de formation nécessaire et indiquer l’organisation chargée de sa sécurité et de son entretien. Les simulateurs de vol ou les FTD devraient être désignés par leur titre, leur modèle, leur numéro de série, et par leur fabricant ou par l’indicatif numérique attribué par Transports Canada. Plus précisément, le candidat indiquera tout nouvel équipement de formation devant être utilisé, s’il est connu au moment de la demande. Si une qualification est exigée, les candidats devraient indiquer la date à laquelle ils comptent présenter une demande de qualification d’équipement. Les demandes de qualification seront traitées conformément aux procédures en vigueur. 
     
  10. Description des installations 
     

    Chaque présentation d’un PAQ devrait contenir une description des installations que le candidat compte utiliser. Ces installations peuvent appartenir à un exploitant aérien ou peuvent être exploitées par un centre de formation. Dans les deux cas, le candidat devrait donner une brève description de l’emplacement, du type général de l’installation, des salles de classe, des aides de formation et des autres ressources qui doivent faciliter la formation PAQ. 
     
  11. Plan de transition 
     

    Chaque candidat doit accompagner sa lettre de couverture d’un plan de transition distinct (contenant un calendrier d’événements). Le passage d’un programme à un autre (d’un programme traditionnel au PAQ ou inversement) doit comporter une période de chevauchement lorsqu’un programme commence et que l’autre se termine. Ce plan doit couvrir l’ensemble des aéronefs, des membres d’équipage de conduite, des instructeurs et des évaluateurs. Voici les lignes directrices conçues pour assurer une bonne transition :
     
    1. Le personnel actuellement qualifié peut passer des cursus de formation périodiques traditionnels aux cursus de maintien de la qualification. 
       
    2. Les membres du personnel ayant complété un cursus initial, de transition ou de promotion peuvent commencer un cursus de maintien de la qualification. Les membres du personnel ayant subi une formation de familiarisation traditionnelle, mais n’ayant pas complété un cursus initial, de transition ou de promotion peuvent entreprendre un cursus de qualification PAQ. 
       
    3. Les instructeurs et les évaluateurs actuels qualifiés peuvent effectuer une transition par le biais d’un cours PAQ sur les différences. 
       
    4. Les plans de transition partiels ne sont pas acceptables.
        
    5. Le plan de transition peut assurer la mise en œuvre progressive des cursus de qualification et de maintien de la qualification PAQ de la Phase IV (opérations initiales), ainsi que l’autorisation finale progressive vers la phase V.
       
  12. Liste principale PADB 
     

    Une liste principale de tous les documents de la base de données est exigée. Tous les documents devraient être désignés par leur titre. Le candidat peut façonner la liste de manière à n’inscrire que des documents utiles ou combiner plusieurs documents, sous réserve de l’autorisation préalable de Transports Canada.

Analyse des tâches du poste (JTA)/Liste des tâches

(Phase II, Étape 1)

Une JTA est la méthode ou procédure utilisée pour réduire une unité de travail à ses composantes de base. La JTA présente une succession détaillée de tâches, de sous-tâches et d’éléments avec des caractéristiques - connaissances, compétences et attitudes (KSA) qui définissent clairement et expliquent tous les aspects de la tâche. Un candidat pourra fournir une JTA pour chaque type, modèle et série d’aéronef (ou de ses variantes). Il peut présenter des listes distinctes ou une liste unique d’un plus haut niveau avec, pour chaque aéronef, des annexes indiquant ses caractéristiques exceptionnelles de niveau inférieur. Il indique aussi des caractéristiques telles que la conséquence des erreurs (tâches critiques), la difficulté relative et la fréquence de certaines opérations (maintien des compétences). Au total, la JTA présente quatre composantes : une liste des tâches du poste, une analyse d’apprentissage (KSA), les rôles précis des membres d’équipage, et des références.

  1. Hiérarchie globale 
     
    1. La JTA devrait présenter une introduction générale expliquant l’élaboration de la liste des tâches, l’analyse des tâches qui en découle et la façon dont il faut l’utiliser pour former la base des normes de qualification, ainsi que les cursus de PAQ qui fondent ces normes. 
       
    2. Un candidat fournira une liste des tâches pour des aéronefs de chaque type, modèle et série d’aéronef (ou de ses variantes). Elles peuvent se présenter comme des listes individuelles ou une liste unique d’un plus haut niveau avec, pour chaque aéronef, des annexes montrant les caractéristiques exceptionnelles de niveau inférieur. 
       
    3. Le candidat doit dresser une liste des tâches comprenant des tâches, des sous-tâches et (s’il le désire), des attitudes. La liste des tâches devrait être assez vaste pour indiquer l’ensemble des connaissances et des compétences exigées au préalable. À cette fin, elle peut renvoyer à des documents utiles au niveau de l’élément. En outre, la liste des tâches devrait incorporer toutes les exigences en matière de connaissances et de compétences qui sont actuellement spécifiées dans les règlements (ex. : matières dangereuses, sécurité, équipements d’urgence, etc.). Les connaissances, les compétences et les attitudes sont désignées par l’acronyme KSA. 
       
    4. La liste des tâches comprend seulement la liste des phases de vol, des tâches et des sous-tâches. Étant donné que cette structure de base forme l’ossature de la JTA beaucoup plus détaillée, elle devrait être examinée et autorisée par Transports Canada avant l’élaboration de la JTA. 
       
  2. Hiérarchie des tâches 
     

    La liste des tâches devrait présenter une structure hiérarchique avec, au sommet les phases de vol, et immédiatement au-dessous : les tâches supérieures, les sous-tâches constitutives inférieures, les éléments (si le candidat le désire), les connaissances, les compétences, les facteurs CRM et (si le candidat le désire) les attitudes applicables. La liste des tâches devrait inclure une numérotation logique interne qui représente l’ordre hiérarchique. Voici une présentation acceptable de cette structure :
     
    2.1 Décollage
    2.1.1 Effectuer un décollage normal [Commandant ou copilote]
    2.1.2 Effectuer le roulement au décollage [Commandant ou copilote]
    2.1.3 Appliquer les directives de décollage appropriées conformément à AOM Chapitre X, Section XX (K)
    2.1.4 Lâcher les freins (Faculté psychomotrice - PS)
    2.1.5 Utiliser la direction du train avant pour rester sur l'axe de la piste (PS)
    2.1.6 Établir la poussée/puissance de décollage requise (PS)
    2.1.7

    Surveiller les instruments pour vérifier le bon fonctionnement de tous les systèmes (Faculté cognitive - CS)


    Nota : Les acronymes suivants sont utilisés dans ce JTA :
     
      CB
    CP
    C
    FP
    FC
    IAW
    Commandant de bord
    Copilote
    Connaissance
    Faculté psychomotrice
    Faculté cognitive
    Conformément à (pas d’abréviation en français)
       
    Autre format acceptable pour la liste des tâches, indiquant les KSA par référence :
     
    Numéro de tâche Tâche Source Page
    2 DÉCOLLAGE    
    2.1 Évaluer l'environnement de décollage Graphiques de l'aéroport (analyse) selon l'aéroport
    2.1 Évaluer l'environnement de décollage Vitesses de décollage et d'atterrissage  
    2.1 Évaluer l'environnement de décollage Manuel du pilote 4-13 à 4-18
    2.2 Exécuter un décollage normal (aux instruments) Manuel du pilote 2-22, 2-35 à 2-37, 3-8, 6-18 à 6-20
    2.3 Exécuter un décollage interrompu Manuel du pilote 3-13, 6-54
    2.3.1 Exécuter les procédures de feu moteur avant V1 Liste de vérifications pour les urgences anormales 1-B
    2.3.1 Exécuter les procédures de feu moteur avant V1 Manuel du pilote 1-6, 6-55
    2.3.2 Exécuter les procédures de panne moteur avant V1 Liste de vérifications pour les urgences anormales 3-B
    2.3.2 Exécuter les procédures de panne moteur avant V1 Manuel du pilote 1-10, 6-54
    2.4 Exécuter un décollage avec panne moteur au-delà de V1 Liste de vérifications pour les urgences anormales 3-B
    2.4 Exécuter un décollage avec panne moteur au-delà de V1 Manuel du pilote 6-49 à 6-51

    La JTA doit indiquer, s’il y a lieu, la fonction exacte du membre d’équipage. Dans l’exemple ci-dessus, (commandant ou copilote) est annoté par les phrases suivantes : « Exécuter décollage normal » et « Exécuter roulement et décollage ». 
     
  3. Exigences des formations de l’équipage de conduite
     
    La liste des tâches doit indiquer le détail des tâches au niveau des connaissances et des compétences (le niveau Attitudes est optionnel). Les facteurs CRM doivent être inclus soit comme Analyse des tâches principales ou comme Analyse des tâches CRM distincte, qui sera intégrée plus tard aux normes de qualification et aux cursus PAQ. Les descriptions de connaissances et de compétences peuvent être spécifiées par des références à un ou à plusieurs documents, au niveau de l’élément ou à un niveau inférieur. La référence au document doit être suffisamment précise pour permettre de distinguer clairement la description des connaissances ou celle des compétences (c.-à-d. nom du document, chapitre, section, numéro de paragraphe, numéro de page).

    NOTA : Ce n’est que pour l’itération initiale de la JTA qu’on a prévu toutes les références jusqu’au numéro de page. Pour les normes de qualification et les mises à jour apportées à la JTA, les références peuvent s’arrêter au titre et à la section du document ou au titre du chapitre.

    Les exigences de formation du RAC doivent être traitées. L’Analyse/liste des tâches forme la base des Normes de qualification et de l’élaboration des matériels didactiques du cursus. Puisque les programmes PAQ doivent observer ou excéder la norme réglementaire actuelle prévue pour la qualité de la formation, les sujets mentionnés ci-dessous devraient être traités dans l’Analyse/liste des tâches. Les dérogations seront étudiées au cas par cas. Elles devraient être spécifiées comme étant des connaissances et des compétences spécifiques exigées pour l’exécution de sous-tâches ou d’éléments, ou par renvoi au niveau de l’élément ou des KSA.

    Thèmes portant sur les systèmes de l'aéronef (tel qu’applicable selon le type d’appareil) :

    • Aéronef en général.
    • Équipements et aménagements.
    • Équipements d'urgence.
    • Groupes motopropulseurs.
    • Système électrique.
    • Système pneumatique.
    • Climatisation et pressurisation.
    • Protection contre le givrage et la pluie.
    • Groupe auxiliaire de bord (APU).
    • Système hydraulique.
    • Train d'atterrissage et freins.
    • Commandes de vol.
    • Système de carburant.
    • Équipement de communication.
    • Instruments de vol.
    • Équipement de navigation.
    • Pilotage automatique.
    • Systèmes de détection et d'alerte (comprenant anticollision [TCAS], avertisseur de proximité du sol [GPWS] et radar météo).
    • Détection de surchauffe et protection en cas d'incendie.
    • Oxygène.
    • Formation à l'intégration des systèmes généraux de surveillance fonctionnelle de l'aéronef et des opérations.
    • Contenu des AOM, FCOM ou AFM et procédures d'exploitation standard (SOP).

    Formation à l'intégration systèmes-opérations :

    • Inspection visuelle pré-vol.
    • Vérifications et procédures avant la mise en marche.
    • Démarrage des moteurs.
    • Roulage dans toutes les conditions, y compris aux minima de visibilité permis par les OP SECS.
    • Vérifications et procédures avant le décollage.
    • Décollage normal.
    • Décollage avec vent de travers.
    • Décollage aux instruments (visibilité réduite).
    • Panne de moteur au décollage (vitesse proche de V1).
    • Panne de moteur au décollage (au-delà de V2).
    • Décollage interrompu.
    • Départ de la zone terminale.
    • Procédures de croisière.
    • Procédures d'attente.
    • Arrivée en zone terminale.
    • Approche ILS normale.
    • Approche ILS moteur coupé.
    • Approche ILS avec pilote automatique couplé.
    • Approche de non-précision.
    • Approche ILS interrompue.
    • Seconde approche interrompue.
    • Approche de précision avec guidage radar/approche interrompue.
    • Approche indirecte.
    • Atterrissage sans volets.
    • Atterrissage avec vent de travers.
    • Atterrissage moteur coupé.
    • Atterrissage après une approche indirecte.
    • Atterrissage interrompu.
    • Atterrissage avec 50 % de puissance en moins.
    • Approche du décrochage.
    • Virages à grande inclinaison.
    • Pannes de moteur.
    • Sensibilisation au cisaillement de vent.
    • Situations de compensation anormale et pannes de compensateur.
    • Événements particuliers - Assiettes anormales.
    • Procédures d'évitement TCAS et GPWS.
    • Procédures normales et anormales.
    • Procédures d'urgence.

    Procédures propres à l'exploitant (contenues dans le COM), le cas échéant :

    • Politique ou procédures de l'exploitant (règles en matière de régulation et d'autorisation de vol).
    • Règlements, spécifications d'exploitation et procédures normalisées.
    • Aspects climatiques (changements saisonniers, vol dans diverses régions géographiques et températures).
    • Matières dangereuses.
    • Sécurité (y compris les procédures en cas de détournement).
    • Opérations spéciales (aéroports particuliers, approches et départs spéciaux).
    • Procédures et responsabilités de l'équipage en cas d'urgence.
    • Utilisation des systèmes et des équipements d'urgence.
    • Manœuvres d'amerrissage et équipements/systèmes d'évacuation.
    • Gestion du personnel affecté aux aéronefs (CRM).
    • Formation aux situations d'urgence – décompression rapide, feu en vol ou au sol, procédures de dissipation des fumées.
    • Guidage des passagers vers les issues lors d'une évacuation d'urgence.
    • Maladies, blessures et autres urgences concernant des passagers ou des membres de l'équipage (y compris l'utilisation de la trousse médicale).
    • Effets physiologiques de l'altitude (hypoxie, difficultés respiratoires, etc.).
    • Utilisation des listes de vérification.
    • Familiarisation avec le poste de pilotage.
    • Planification pré-vol et système de gestion de vol (FMS).
    • Planification en vol LNAV, VNAV et GPS.
    • Procédures de navigation obligatoires.
    • Intégration des systèmes de navigation.
    • Intégration pilote automatique et directeur de vol.
    • Utilisation du radar et des tubes cathodiques d'affichage.
    • Système TCAS/ACAS.
    • Systèmes GPWS/TAWS.
    • Intégration des systèmes de communication (ACARS/FMS/CPDLC).
    • Systèmes de guidage des mouvements au sol (SMGS).
    • Stratégie de prévention des incursions sur les pistes.
    • Stratégie d'approche stabilisée.
    • Procédures de surveillance au radar de précision (PRM).
    • Procédures d'atterrissage et d'attente à l'écart (LAHSO) / utilisation simultanée de pistes sécantes (SIRO).
    • Procédures CAT II/III.

Normes de qualification

(Phase II, Étape II)

Le document sur les normes de qualification est en soi le document le plus important de tout programme PAQ. Il constitue, en effet, la référence de base pour l’ensemble du cursus, et forme ainsi un document de spécification complet des aspects fondamentaux du contenu et de l’exécution du cursus PAQ.

Le document sur les normes de qualification comprend quatre parties :

  1. Prologue. 
     
  2. Comparaison des exigences réglementaires. 
     
  3. Essai/validation/évaluation et méthodologie de correction. 
     
  4. La norme de qualification.

Chacune de ces parties est expliquée en détail dans les pages suivantes :

  1. Prologue 
     

    Le prologue est l’introduction qui explique la méthodologie, le format et la terminologie du document.

    Le but du prologue sur la qualification est de fournir des informations de base qui permettront au lecteur de la norme, quelque peu étranger à son élaboration, de comprendre en quoi le PAQ se rapproche et se distingue des exigences de formation actuelles, et comment l’élaboration et la mise en œuvre de ces cursus sont liées aux normes de qualification. L’on notera que les normes de qualification constituent le fondement définitif du programme de formation. Par conséquent, le prologue aux normes de qualification devrait être complet et compréhensible, pour permettre au lecteur d’apprécier la portée et le bien-fondé de la formation. En outre, tout aspect du cursus, de son sommaire au sujet de leçon ou aux éléments des feuilles de notation, devrait pouvoir se retrouver quelque part dans la norme de qualification.

    Voici les sujets qui devraient être traités dans le prologue : 
     
    1. Le prologue doit discuter la méthodologie d’élaboration du document sur les normes de qualification. 
       
    2. Dans son explication, la méthodologie doit montrer comment un aspect quelconque, du sommaire de cursus aux sujets de leçons ou feuilles de notation, doit pouvoir être retrouvé dans un élément de la norme de qualification. 
       
    3. Le prologue doit discuter le format (structure) utilisé pour les normes de qualification. 
       
    4. Le prologue doit définir les termes utilisés pour les normes de qualification.
       
  2. Comparaison des exigences réglementaires 

      Le document sur les normes de qualification doit également comprendre des informations comparatives sur les règlements. La comparaison doit montrer comment le PAQ traitera les exigences du RAC et du NSAC selon le cas. La comparaison doit être complète et parfaitement compréhensible. Elle doit permettre au lecteur de distinguer facilement la portée et le bien-fondé des activités de formation et de vérification.

    Voici chacune des questions qui devront être traitées : 
     
    1. La comparaison des exigences réglementaires doit spécifier les exigences du RAC et du NSAC, et montrer comment les normes seront traitées dans un PAQ. 
       
    2. Toutes les dérogations aux exigences traditionnelles doivent être indiquées et justifiées. 
       
    3. Toutes spécifications des normes de qualification qui diffèrent des spécifications de l’annexe I, II ou III selon le cas doivent être expliquées. 
       
  3. Essai/validation/évaluation et méthodologie de correction
     

    Cette section présente un plan détaillé qui traite de l’endroit du cursus ou qui fera l’objet d’un essai, d’une validation ou d’une évaluation. Le plan doit indiquer ce qui constitue un échec ou un rendement non satisfaisant. Cette section explique aussi la stratégie corrective qui doit être employée pour corriger de tels rendements, et il présente des dispositions spéciales en matière de suivi.

    La plupart des objectifs seront validés par l’une des méthodes suivantes :
     
    1. Dans le contexte d’une formation visant la compétence; 
       
    2. Dans le cadre d’une validation de manœuvres ou d’une LOE; ou 
       
    3. Au cours d’évaluations OE. 
       
    L’une des variantes habituelles de cette approche consiste à diviser le cours de qualification en quatre épreuves d’évaluation : validation des systèmes, validation de procédures (PV), validation de manœuvres et évaluation en ligne (LOE). Le rôle stratégique particulier à chaque norme de qualification sera formulé dans le corps du texte. Mais la stratégie globale présente une discussion générale des types d’évaluation et les raisons de sélectionner et d’affecter des méthodes d’évaluation aux normes de qualification.

    Chacune des questions suivantes doit être traitée : 
     
    1. Cette section contient un plan détaillé qui explique comment l’évaluation s’effectue dans l’ensemble de chaque cursus. Le plan indique la façon, le moment, l’endroit et les personnes impliquées relativement à l’évaluation de la compétence d’un candidat pour chaque objectif de rendement résultant et connexe. 
       
    2. Les endroits du cursus où l’essai, la validation ou l’évaluation seront appliqués sont indiqués. Ces éléments comprennent : Validation des systèmes, Validation des procédures (PV), Validation des manœuvres, LOE, et OE. 
       
    3. Des définitions précises des différentes stratégies qui seront appliquées pour tester, valider ou évaluer le rendement seront fournies. Ces définitions comprendront : Manœuvres à l’improviste, Formation en vue de la compétence, Validation des connaissances et des systèmes (SKV), PV, LOE et OE. 
       
    4. Une explication de la façon dont les évaluations des « tâches critiques » et du « maintien de la compétence » sont converties en stratégies d’essai pour les objectifs de rendement résultants (OCR), et en objectifs de compétence secondaires (OCS) dans le cycle de maintien de la qualification sera fournie. 
       
    5. Cette section expliquera comment un OCR et plusieurs OCS peuvent être, l’un ou l’autre, choisis au cours de périodes d’évaluation multiples spécifiques du maintien de la qualification. Ex. : OCR (approche de non-précision), OCS (radiophare non directionnel (NDB), radiophare omnidirectionnel (VOR), BC, etc.). 
       
    6. Une description précise du barème d’évaluation qui sera utilisée par l’instructeur et l’évaluateur pour noter le rendement sera fournie. Les définitions du barème doivent bien distinguer les divers niveaux de rendement. 
       
    7. Les critères de définition d’un échec ou d’un rendement insatisfaisant pour chaque point de validation et d’évaluation seront indiqués. 
       
    8. Une discussion de la stratégie corrective proportionnelle qui serait employée (c.-à-d. suivi spécial, etc.) en cas d’échec sera fournie. 
       
    9. La description de la stratégie corrective doit indiquer ce qui doit être répété et à quel moment, et si une formation complémentaire est justifiée. 
       
    10. La description de la stratégie corrective expliquera également la méthodologie qui sera employée pour corriger les échecs subis au cours des séances d’essai, de validation ou d’évaluation. 
       
    11. La stratégie corrective doit spécifier les circonstances dans lesquelles la formation ne sera plus offerte à la personne, ainsi que les options qui en découlent, par exemple : « Référé au directeur de la formation, Ramené à la fonction antérieure, etc. ». 
       
    12. La stratégie corrective doit expliquer les critères appliqués pour placer une personne en « Suivi spécial ». Elle doit également préciser la méthode utilisée pour ces personnes tandis qu’elles ont ce statut. Enfin, la stratégie corrective expliquera ce qu’il faut faire pour dégager ces personnes du statut « Suivi spécial ». 
       
    13. Le niveau des dispositifs de formation des simulateurs ou des aéronefs utilisés pour évaluer les objectifs de rendement en chaque point du cursus sera expliqué. 
       
  4. Normes de qualification 
     

    La norme de qualification est le résultat de l’application d’un énoncé de rendement, de conditions et de normes à une tâche ou à une sous-tâche, ce qui crée un OCR et un OCS.

    Les éléments suivants seront utilisés pour chacune des normes de qualification :
     
    1. En-tête indiquant le document et l’exploitant aérien. 
       
    2. Dates du contrôle de révision des pages et numéros de révision. 
       
    3. Numéros de page consécutifs. 
       
    4. Phase de vol : numéro et titre d’après la liste des tâches. 
       
    5. Titre de la norme de qualification : OCR ou OCS. 
       
    6. Tâche ou sous-tâche : numéro et titre d’après la liste des tâches. 
       
    7. Rôles opérationnels de l’équipage. 
       
    8. Évaluation des tâches critiques et des tâches de maintien des compétences : d’après l’Analyse des facteurs de tâche. 
       
    9. Cursus : ce champ désigne le cursus dans lequel la tâche fera l’objet d’une formation et d’une évaluation. 
       
    10. Stratégie d’évaluation : le point de validation ou d’évaluation pour cette norme de qualification particulière : ex. : formation en vue de la compétence, PV, Validation de manœuvres (MV), LOE ou OE. 
       
    11. Les supports techniques utilisés pour la formation ou l’évaluation. Pour la qualification : les plus bas niveaux de supports utilisés pour l’évaluation finale. Pour le maintien de la qualification : la gamme de supports utilisés pour la formation. 
       
    12. Énoncé de rendement : Énoncé élargi du comportement prévu pour assurer l’exécution du travail exigé pour une certaine partie d’une tâche. 
       
    13. Conditions : Les conditions et leurs combinaisons applicables qui seront observées au cours de la formation ou de l’évaluation. Si cette norme de qualification est applicable au cursus de qualification et au cursus de maintien de la qualification, veuillez annoter les conditions imposées à l’évaluation de la tâche aux fins de qualification et de certification. Les normes de qualification devraient 1) indiquer les conditions précises qui doivent faire l’objet de la formation et des essais dans le cadre du cours de qualification, et 2) présenter une liste de conditions plus complète pour lesquelles des membres d’équipage de conduite seront entraînés et testés au fil des cycles successifs de maintien de la qualification. 
       
    14. Contingences : Les contingences spécifiques qui doivent être utilisées pour le cours de qualification. 
       
    15. Normes : Les normes qui s’appliqueront à la formation en vue de la compétence ou à l’évaluation de la compétence. Ces normes sont généralement groupées sous les titres Normes de manœuvres et Normes de procédures. Les normes de manœuvres devraient être assez spécifiques et ressembler aux normes de l’annexe I, II ou III selon le cas. Les normes de procédures sont généralement plus générales et peuvent renvoyer à des informations contenues dans un document ou dans un manuel. Le renvoi devrait mentionner le chapitre ou la section, mais n’exige pas le numéro de page. 
       
    16. Renvois : Indiquer les renvois principaux d’où sont tirés les énoncés de rendement et les normes connexes. Citer les documents par leur titre; et, s’il y a lieu, citer le chapitre ou la section. Les numéros de page ne sont pas exigés.

    Il y a une différence entre les exigences des normes de qualification pour un cours de qualification, et les exigences d’un cursus de maintien de la qualification. Les tâches prévues pour les niveaux Compétences résultantes et secondaires dans une norme de qualification pour un cours de qualification, doivent indiquer l’ensemble de conditions spécifique qui doit être employé pour une formation et une évaluation. En outre, la description des supports présentera les supports spécifiques utilisés pour l’évaluation finale de la tâche. Par contre, des tâches prévues pour les niveaux Compétences résultantes et secondaires, dans une norme de qualification pour un cursus de maintien de la qualification, peuvent présenter un choix de conditions prescrites pour la formation ou l’évaluation, et une gamme de supports qui spécifieront le niveau minimal de support prévu pour la formation à la tâche. À cause de cette différence, les candidats peuvent, s’ils préfèrent, présenter séparément des normes de qualification pour ces cursus. Cependant, les normes de qualification pour ces deux cursus peuvent être combinées en un seul document, à condition qu’on traite les différences entre les conditions et les supports techniques, et qu’on annote les tâches prévues pour les cursus applicables.

    Certaines normes de qualification peuvent être « génériques » du fait qu’elles sont applicables à plus d’un type d’aéronef. Pour faciliter l’utilisation et la définition des cursus « communs à plusieurs flottes », les candidats peuvent aussi trouver commode de distinguer ces normes de qualification des normes applicables à un seul type de flotte d’aéronefs.

    Pour les normes de qualification des instructeurs et des évaluateurs, le document doit traiter correctement ces deux rôles. Ainsi, le processus applicable doit être soigneusement expliqué, et indiquer clairement qui s’occupera des évaluations de l’instructeur et de l’évaluateur, comment elles seront gérées, et quels sont les éléments qui doivent être évalués. Les candidats doivent fournir des spécimens de formulaire d’annotation.

Méthodologie d’élaboration de systèmes pédagogiques

(Phase II, Étape 3)

Le document Méthodologie ISD explique la méthode à employer par les exploitants candidats pour élaborer et gérer tous les cursus PAQ. Ce document se divise en deux sections :

  1. Procédures d’élaboration; et 
     
  2. Méthodologie de LOS.
  1. Procédures d’élaboration
     

    Cette section explique la procédure d’utilisation de l’analyse des tâches du poste (JTA) et des normes de qualification comme document de référence pour bâtir leurs cursus de formation. Ce travail exige l’attribution d’objectifs aux leçons, le choix de supports et de méthodes et l’élaboration de cursus. Elle explique la méthode appliquée, pour regrouper les leçons en modules, les modules en segments et les segments en un cursus.

    Chacune des questions suivantes doit être traitée :
     
    1. La procédure d’affectation de OCR et de OCS aux leçons, le choix des supports et des méthodes, ainsi que l’élaboration de cursus sont expliqués dans cette section. 
       
    2. Une description de la façon dont les OB sont élaborés pour faciliter leurs objectifs décisifs figure dans cette section. 
       
    3. Cette section contient une description de la façon d’élaborer les activités d’apprentissage et d’évaluation pour faciliter ces objectifs. 
       
    4. L’affectation de supports et de méthodes pédagogiques est expliquée dans cette section. 
       
    5. La méthode appliquée pour grouper les objectifs et pour les ordonner en une suite de leçons, de modules, de segments et des cursus est expliquée dans cette section. 
       
    6. Une méthode pour élaborer une liste de contrôle sera expliquée. Cette liste permettra de lier les objectifs de compétence, les activités et les contenus des leçons et les éléments d’essai. 
       
  2. Méthodologie d’élaboration de la Simulation opérationnelle en ligne (LOS)

      Ce document explique l’approche adoptée pour élaborer des scénarios de LOS. Il comprend la méthodologie d’élaboration du LOFT, de la LOE et du SPOT.

    Chacun des aspects suivants devrait être inclus :
     
    1. La méthode de création d’un scénario classique. 
       
    2. Une explication de la façon dont chaque jeu d’événements se rapporte à une phase d’exploitation. 
       
    3. Une description de la façon dont chaque jeu d’événements rassemble une série d’objectifs de rendement qui comprennent des activités techniques et CRM. 
       
    4. Une description de l’utilisation des conditions d’événements, des déclencheurs et des distracteurs, ainsi que des événements secondaires. 
       
    5. Une explication de la façon dont le candidat déterminera les sources possibles d’incidents qui susciteront le comportement requis par les objectifs de compétence aux fins du scénario. 
       
    6. Les définitions des principaux critères de réussite concernant la LOS, et de chaque jeu d’événements concerné doivent figurer dans cette section. 
       
    7. Le candidat doit définir le processus d’élaboration d’un scénario dans le cadre des questions suivantes : 
       
      1. Qui s’occupera de rédiger les scénarios. 
         
      2. Comment les feuilles de notes seront utilisées. 
         
      3. Qui participera à l’essai des scénarios. 
         
      4. Comment l’instructeur et l’évaluateur seront formés à la gestion des scénarios de LOS.

Sommaire de cursus PAQ

(Phase II, Étape 4)

Des sommaires de cursus sont exigés pour chacun des deux cursus primaires (Qualification et Maintien de la qualification) et pour tout cursus secondaire de spécialisation (Requalification, Transition, Promotion, etc.) prévu pour chaque rôle professionnel dans chaque type, modèle, et série ou variante d’aéronef (consulter le chapitre 3).

Le sommaire de cursus est une liste de sujets de cours. Sur cette liste, le cursus devrait être divisé en segments, les segments en modules, les modules en leçons, et les leçons en éléments ou sujets. Chaque partie du sommaire doit clairement indiquer le sujet à enseigner, et correspondre directement à la structure hiérarchique de l’analyse des tâches. Un sommaire de cursus fournit la base de l’horaire de cursus, qui est un aperçu graphique élaboré de son contenu. Cet aperçu décrit les activités de formation et d’évaluation, ainsi que le nombre d’heures proposé pour chaque journée du cursus.

Pour assurer la surveillance normale du cursus, le sommaire se présente comme un document suffisamment détaillé qui permet au candidat PAQ d’apporter des changements au programme de cours, mais sans devoir présenter un nouveau programme pour chaque changement.

  1. Sommaire de cursus
     

    Les questions suivantes doivent être traitées :
     
    1. Les cursus de qualification et de maintien de la qualification sont exigés pour chaque rôle opérationnel dans chaque type, modèle et série d’aéronef, et pour ses variantes. 
       
    2. Des cursus de qualification et de maintien de la qualification sont exigés pour les instructeurs et les évaluateurs. 
       
    3. Des cursus spéciaux sont exigés pour la transition, l’amélioration et la requalification, ainsi que pour l’actualisation des connaissances. 
       
    4. Chaque cursus doit présenter la structure suivante : cursus, segment, module, leçon et élément de leçon ou sujet. 
       
    5. Le sommaire de cursus doit présenter un niveau de détail qui permettra au candidat PAQ d’apporter des changements au programme de cours sans devoir soumettre un nouveau document pour chacun de ces changements. 
       
    6. Le sommaire de cursus doit faire partie du système de contrôle des révisions, comme l’indiquera la présentation de page. 
       
    7. Les sommaires de cursus doivent présenter un lien hiérarchique (objectifs de compétence) entre les normes de qualification et un cursus donné. 
       
    8. Chaque partie d’un sommaire de cursus doit clairement indiquer le sujet à enseigner, et correspondre directement au système de numérotation hiérarchique de l’analyse des tâches. 
       
    9. Chaque sommaire de cursus doit contenir les indications suivantes : 
       
      1. Nom de l’exploitant aérien.
          
      2. Type d’aéronef. 
         
      3. Rôle opérationnel. 
         
      4. Titre du cursus ou du segment de cursus. 
         
      5. Une liste d’objectifs numérotés (codés) divisés en leçons, modules et segments. Les codes numériques doivent permettre à Transports Canada de suivre les objectifs en remontant jusqu’aux normes de qualification et à  la JTA. 
         
      6. Un sommaire de chaque module de formation de chaque segment de cursus. Chaque module devrait être assez détaillé pour assurer le traitement des principales caractéristiques des principaux éléments ou événements qui feront l’objet d’une formation. 
         
    10. Les modules de vérification et de qualification qui font partie du segment du cours de qualification utilisé pour déterminer si le candidat a suivi le cours avec succès, y compris toutes les exigences de qualification complémentaires du RAC prévues pour les nouveaux membres d’équipage de conduite qui seront rattachés à des exploitations régies par la Sous-partie  applicable (ex. : familiarisation en ligne, OE, qualifications pour les services en ligne et dans les aéroports, etc.).
       
    11. Le candidat présentera des documents justificatifs pour les résultats d’analyse concernant les exigences d’entrée et les exigences préalables minimales de chaque cursus. Exemples : expérience du poste de pilotage aux instruments – écran, expérience acquise comme instructeur, expérience de vol, durée d’absence, etc.
       
  2. Horaire de cursus
     

    Cette section présente, sous forme graphique, l'aperçu d’un contenu de cursus par rapport au nombre de jours et d’heures proposé sur une base quotidienne. Pour un exemple d’aperçu de qualification PAQ, consulter le chapitre 3.

    Les questions suivantes doivent être traitées :
     
    1. L’horaire de cursus doit présenter les activités de formation et d’évaluation de chaque journée du cursus. 
       
    2. L’horaire de cursus doit indiquer les heures prévues.

Plan de mise en œuvre et d’exploitation

(Phase II, Étape 4)

Ce document résume l’analyse des exigences de formation pour la mise en œuvre et l’exploitation du PAQ. Le Plan de mise en œuvre et d’exploitation comprend maintenant les sections suivantes :

  1. Principes et politique de mise en œuvre et d’exploitation

    Cette section comprendra les sujets suivants : 
     
    1. Horaire du cursus : Cette section comprend des horaires proposés pour la mise en œuvre du cursus PAQ. 
       
    2. Phase III – Stratégie d’évaluation des cursus : Cette section explique le plan et l’horaire prévus pour l’évaluation des installations, des matériels didactiques, des équipements, des étudiants, des instructeurs, des évaluateurs et des techniques de mesure du rendement. Le plan comprend normalement des dispositions concernant les essais en petits groupes de tous les nouveaux matériels didactiques, logiciels et équipements. Les candidats désireux de fournir des crédits sans risque pour les diplômés de leur cours d’essai en petits groupes doivent en demander l’autorisation, dans une lettre distincte adressée à la Division des transporteurs aériens (AAROA), Direction des opérations nationales ou la division régionale de l’Aviation commerciale et d’affaires assignée à la surveillance opérationnelle, selon le cas. L’équipe d’assurance de la qualité de l’exploitant se réunira pour assurer les activités d’assurance de la qualité et la surveillance du programme. 
       
    3. Stratégie de gestion du programme PAQ pour les phasesIV et V : Cette section explique les procédures de contrôle de la qualité : c.-à-d., plans d’acquisition de données d’évaluation pour suivre le rendement des cursus, des stagiaires, des instructeurs et des évaluateurs. Cette section comprend également la stratégie à employer pour la gestion et la mise à jour des cursus. Cette gestion comprend la méthodologie conçue pour gérer le contrôle des documents d’approbation PAQ; pour gérer le maintien des compétences du cursus; pour améliorer les équipements, surveiller l’évaluation et tenir compte de l’évolution démographique; et pour utiliser les commentaires sur la formation et l’évaluation aux fins de gestion et d’amélioration du PAQ. 
       
    4. Stratégie d’administration des manœuvres à l’improviste : Pour maintenir la validité des données de rendement et de compétence fournies par les manœuvres à l’improviste, cette section doit expliquer la stratégie employée pour ces activités. Elle doit expliquer que les candidats ne disposeront pas d’informations ou de techniques pour ces activités, avant la première exécution de celles-ci, qui amélioreraient indûment leur rendement à cet égard s’ils recevaient une aide préalable. En outre, cette stratégie devrait discuter le moment prévu pour les activités dans le programme de formation, et dans quelles circonstances les activités devraient être mises à jour. 
       
    5. Stratégie d’affectation et de composition des équipages : L’un des grands principes du PAQ est d’optimiser la formation et l’évaluation des professionnels dans une composition ou configuration d’équipage conforme à leur environnement professionnel courant. Le candidat PAQ doit tout faire pour affecter et grouper les professionnels dans une configuration ou composition d’équipage typique (ex. : un commandant avec un copilote). Cependant, certaines situations verront se former des compositions peu courantes. Cette section doit traiter les procédures employées pour assurer des séances de formation et d’évaluation normales, même avec une composition d’équipage non classique. 
       
    6. Exigences concernant l’instructeur et l’évaluateur ou le mentor : La description des exigences concernant l’instructeur, l’évaluateur et le mentor doit comprendre un calendrier pour la qualification des instructeurs, des évaluateurs et des mentors PAQ. Ce calendrier devrait mentionner la formation aux différences pour les instructeurs et les évaluateurs actuels, et le délai prévu pour l’achèvement d’un cours complet PAQ destiné aux futurs instructeurs et évaluateurs. 
       
  2. Plan de données 
     

    Avant qu’un exploitant aérien ne procède à la collecte et à l’analyse de données, il doit établir un plan. Celui-ci doit expliquer le but visé, les méthodes de collecte, la gestion, l’analyse, et la présentation des données de formation et d’évaluation PAQ. Ce plan doit être complet et tenu à jour pour refléter correctement le système PPDB de l’exploitant aérien. Les exploitants doivent également comprendre qu’il leur incombe de collecter et d’analyser une assez bonne quantité de données pour déterminer correctement l’évolution du rendement et des changements nécessaires. Pour plus de détails sur la collecte, la gestion, l’analyse et la présentation de données PAQ, consulter le chapitre 6.

    Le Plan de données comprendra les sujets suivants :
     
    1. Acquisition de données : Ce plan devrait expliquer les méthodes employées pour collecter les données de rendement et de compétence concernant tous les cursus. Les motifs qui justifient l’emploi de telle ou telle méthode seront expliqués. Des exemples de supports de saisie (c.-à-d., chiffriers, écrans de saisie, etc.) seront fournis. En outre, la méthode de collecte de données devrait traiter le contrôle de la qualité, la sécurité et l’applicabilité. 
       
    2. Gestion de bases de données et de l’interface utilisateur : Ce plan devrait discuter comment l’exploitant compte enregistrer, consulter et assimiler les données de rendement et de compétence collectées. Cette discussion comprendra les points suivants : 
       
      1. le type de système de gestion de données employé (c.-à-d., base de données relationnelle, chiffriers, etc.); 
         
      2. L’organisation des informations dans le support électronique (c.-à-d., définition de la base de données, rapport entre les tables des bases de données, description des chiffriers, etc.); et 
         
      3. Une description de l’interface utilisateur associée à ce système de gestion de données. 
         
    3. Analyse de données : L’exploitant aérien doit discuter le type d’analyse qu’il compte utiliser pour répondre plus facilement à ses propres besoins concernant les données de rendement, ainsi qu’à ceux de Transports Canada. Cette discussion doit traiter la façon dont chaque type de donnée sera analysé. 
       
    4. Présentation de données : Cette partie du Plan de données doit discuter les exigences de Transports Canada en matière de présentation de données, et préciser le format et la fréquence. En outre, le plan devrait discuter le type de présentation de données qui sera employé. Il doit aussi fournir des exemples des divers types de rapport (ex. : tableaux, graphiques). Les fonctions de divers membres du personnel de l’exploitant doivent être expliquées. Enfin, il faudra insister sur la nécessité de fournir à Transports Canada un accès aux données de rendement et de compétence aux fins d’inspection et de vérification. 
       
    5. Acquisition des données/formulaires de notation : Cette section comprend des exemples de tous les formulaires utilisés pour l'acquisition et la notation des données. 
       
    6. Structure de la base de données : Cette section comprend une description des types de champ de données et une représentation graphique des rapports entre les tables de la base de données. 
       
    7. Plan d'assurance qualité des données : Cette section décrit le plan d'assurance qualité pour l'acquisition des données. Le plan vise à assurer l'intégrité et la fiabilité des données, et on y décrit le plan pour l'étalonnage de la notation de l'instructeur et de l'évaluateur.