Chapitre 5 - Supplément à l'intention du personnel de piste

Surfaces représentatives de l'aéronef

Nota : Transports Canada ne tient plus à jour une liste des surfaces représentatives approuvées des aéronefs.

115.  Les transporteurs aériens ayant mis sur pied un programme conformément à la norme 622.11 des RGUVA peuvent avoir des surfaces représentatives de l'aéronef désignées et approuvées pour leur aéronef. Les surfaces représentatives pouvant être clairement observées par les membres de l'équipage, de l'intérieur de l'aéronef, peuvent servir de référence pour déceler les traces éventuelles de contamination sur les surfaces critiques. Des lignes directrices pour l'approbation des surfaces représentatives de l'aéronef ont été élaborées.

116.  Pour distinguer plus facilement les traces de contamination, beaucoup d'exploitants ont fait peindre d'une couleur plus foncée une partie de la surface représentative. Certains ont désigné des surfaces représentatives des deux côtés de l'aéronef, au cas où un des côtés serait contaminé avant l'autre, en raison d'un vent fort pendant la circulation au sol.

117.  Des recherches ont montré que les liquides perdaient leur efficacité dans les parties situées à la corde moyenne de l'aile en dernier. Par conséquent, qu'elles soient peintes ou non, les parties situées à la corde moyenne de l'aile et ayant servi jusque-là à vérifier l'état des liquides ne conviennent pas à vérifier si ces derniers sont encore efficaces, et elles ne devraient plus servir de surfaces représentatives exclusives.

118.  Au moment des inspections de contamination avant le décollage, il convient de s'attarder au bord d'attaque et au bord de fuite de l'aile. Selon la configuration de l'aéronef, les déporteurs d'aile peuvent également servir à évaluer l'état des liquides.

119.  Outre les surfaces représentatives, d'autres surfaces critiques de l'aéronef, visibles de l'intérieur de l'aéronef, devraient être inspectées, dans la mesure du possible, pour en déceler les traces de contamination.

120.  Bien que non recommandé, si le vol doit se dérouler dans des conditions de précipitations verglaçantes, TC recommande fortement aux exploitants d'utiliser les liquides antigivrants des types II, III ou IV (conformément aux instructions du constructeur de l'aéronef) afin de bénéficier de la protection supérieure qu'offrent ces produits.

Après l'inspection de contamination avant le décollage, la décision de décoller ou non revient au CdB.