Programme national de surveillance aérienne – Protéger nos eaux

 

Transcription

Le Canada possède le plus long littoral au monde, celui-ci s'étendant sur une longueur de 202 000 kilomètres sur les océans Pacifique, Arctique et Atlantique, ainsi que sur les Grands Lacs.

Cela représente un grand volume d'eau. Beaucoup de trafic maritime. Et un grand potentiel de pollution maritime causée par les navires, comme le rejet illégal de pétrole.

La détection de cette pollution relève du Programme national de surveillance aérienne le PNSA de Transports Canada.

(Écran titre, suivi par un vue de l'intérieur du avion de surveillance anti-pollution Dash 8 de Transports Canada)

L'équipage de chaque aéronef du PNSA compte du personnel des Services des aéronefs de Transports Canada, et une équipe aérienne de reconnaissance maritime formée de spécialistes de Transports Canada et d'Environnement Canada.

Le fait d'unir les forces de ces deux ministères du gouvernement du Canada lors des vols de surveillance réduit les coûts et concentre l'expertise.

Le personnel du PNSA cherche la pollution causée par les navires, participe aux patrouilles de sécurité et aux opérations de recherche et sauvetage, et signale l'état de la glace.

(Carte des bureaux EARM régionaux)

Le PNSA comportent maintenant trois équipes aérienne de reconnaissance maritime ou EARM, le EARM Pacifique, à Vancouver; le EARM Centre et Arctique à Ottawa, et co-implanter pendant l'été à Iqaluit; et l'EARM Atlantique à Moncton.

Les activités de ces équipes constituent d'importants moyens de dissuasion, ce qui force les pollueurs potentiels à penser deux fois avant de pratiquer le rejets illégal à la mer.

Chaque aéronef de surveillance est doté d'équipement de pointe téléguidé pour la détection, y compris un radar aéroporté à antenne latérale, un balayeur linéaire à l'ultraviolet et à l'infrarouge et un système de caméra infrarouge à imagerie électro-optique fait au Canada.

Les preuves recueillies grâce à cet équipement aident à faire respecter diverses lois canadiennes et internationales. En fait, le personnel des équipes a aidé à poursuivre avec succès bon nombre de pollueurs maritimes.

Quand il se produit un déversement de pétrole, le personnel des équipes confirme l'emplacement, consigne le déversement, communique avec l'équipage du navire et signale le déversement au Centre des opérations régionales de la Garde côtière canadienne. Les renseignements sont alors transmis aux divers organismes chargés de déterminer s'il faut intervenir ou enquêter.

Le Programme national de surveillance aérienne maximise chaque heure de vol—ainsi que toutes ses capacités technologiques et celles de son personnel—pour faire du Canada un chef de file mondial en matière de reconnaissance de la pollution maritime, et pour protéger les ressources océaniques et les écosystèmes maritimes fragiles du Canada au profit des collectivités côtières et de tous les Canadiens.

image vidéo